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Strange missing text
I am rather disturbed to discover that, as in the case of "The Phantom of the Opera", a direct comparison between the public domain French and English texts appears to show that the latter is not only different in minor detail as already observed, but appears to have been quite significantly abridged, at least at this point. (Unexpected, as one would have thought they might have cut out the 'boring' bits about the Fronde and its politics earlier on, but scarcely the details of the rescue plan for the King's escape, or the duel with Mordaunt!)
*Sigh* Clearly I simply picked the wrong English text from Project Gutenberg... a quick glance at another one shows that it appears to include the missing sections, but is simply an uncorrected OCR scan which is therefore hard to read.
[Edit: it looks as if it *is* only specific sections affected, or at least affected to this degree. But the main effect, as with "The Phantom of the Opera", is to eliminate characterisation in what is presumably the name of advancing the plot in broader strokes more quickly...]
*Sigh* Clearly I simply picked the wrong English text from Project Gutenberg... a quick glance at another one shows that it appears to include the missing sections, but is simply an uncorrected OCR scan which is therefore hard to read.
The translation: | The original: |
This hole communicated with a kind of loft—the space between the floor of the king’s room and the ceiling of the one below it. Their plan was to pass through the hole they were making into this loft and cut out from below a piece of the flooring of the king’s room, so as to form a kind of trap-door. Through this the king was to escape the next night, and, hidden by the black covering of the scaffold, was to change his dress for that of a workman, slip out with his deliverers, pass the sentinels, who would suspect nothing, and so reach the skiff that was waiting for him at Greenwich. |
Ce trou communiquait dans une espèce de tambour pratiqué sous le plancher même de la chambre royale. Une fois dans ce tambour, qui ressemblait à un entresol fort bas, on pouvait, avec une pince et de bonnes épaules, et cela regardait Porthos, faire sauter une lame du parquet ; le roi alors se glissait par cette ouverture, regagnait avec ses sauveurs un des compartiments de l’échafaud entièrement recouvert de drap noir, s’affublait à son tour d’un habit d’ouvrier qu’on lui avait préparé, et, sans affectation, sans crainte, il descendait avec les quatre compagnons… Les sentinelles, sans soupçon, voyant des ouvriers qui venaient de travailler à l'échafaud, laissaient passer… Comme nous l'avons dit, la felouque était toute prête. Ce plan était large, simple et facile comme toutes les choses qui naissent d’une résolution hardie. Donc Athos déchirait ses belles mains si blanches et si fines à lever les pierres arrachées de leur base par Porthos. Déjà il pouvait passer la tête sous les ornements qui décoraient la crédence du balcon. Deux heures encore, il y passerait tout le corps. Avant le jour, le trou serait achevé et disparaîtrait sous les plis d’une tenture intérieure que poserait d’Artagnan. D’Artagnan s’était fait passer pour un ouvrier français et posait les clous avec la régularité du plus habile tapissier. Aramis coupait l'excédent de la serge, qui pendait jusqu’à terre et derrière laquelle s'élevait la charpente de l’échafaud. |
Day gilded the tops of the houses. The aperture was finished and Athos passed through it, carrying the clothes destined for the king wrapped in black cloth, and the tools with which he was to open a communication with the king’s room. He had only two hours’ work to do to open communication with the king and, according to the calculations of the four friends, they had the entire day before them, since, the executioner being absent, another must be sent for to Bristol. | Le jour parut au sommet des maisons ; un grand feu de tourbe et de charbon avait aidé les ouvriers à passer cette nuit si froide du 29 au 30 janvier ; à tout moment les plus acharnés à leur ouvrage s’interrompaient pour aller se réchauffer. Athos et Porthos seuls n’avaient point quitté leur œuvre. Aussi, aux premières lueurs du matin, le trou était-il achevé. Athos y entra emportant avec lui les habits destinés au roi enveloppés dans un coupon de serge noire. Porthos lui passa sa pince, et d’Artagnan cloua, luxe bien grand mais fort utile, une tenture de serge intérieure derrière laquelle le trou et celui qu’il cachait disparurent. Athos n’avait plus que deux heures de travail pour pouvoir communiquer avec le roi, et selon la prévision des quatre amis, ils avaient toute la journée devant eux, puisque, le bourreau manquant, on serait forcé d’aller chercher celui de Bristol. |
... | ... |
"Gentlemen," said D’Artagnan, "you shall have your turn. Monsieur Mordaunt dislikes you sufficiently not to refuse you afterward. You can see it in his eye. So pray keep your places, like Athos, whose calmness is entirely laudable. Besides, we will have no words about it. I have particular business to settle with this gentleman and I shall and will begin." Porthos and Aramis drew back, disappointed, and drawing his sword D’Artagnan turned to his adversary: "Sir, I am waiting for you." |
— Messieurs, messieurs, dit d’Artagnan, soyez tranquilles, vous aurez votre tour. Regardez donc les yeux de monsieur, et lisez-y la haine bienheureuse que nous lui inspirons ; voyez comme il a habilement dégainé ; admirez avec quelle circonspection il cherche tout autour de lui s’il ne rencontrera pas quelque obstacle qui l’empêche de rompre. Eh bien ! tout cela ne vous prouve-t-il pas que M. Mordaunt est une fine lame et que vous me succéderez avant peu, pourvu que je le laisse faire ? Demeurez donc à votre place comme Athos, dont je ne puis trop vous recommander le calme, et laissez-moi l’initiative que j’ai prise. D’ailleurs, continua-t-il, tirant son épée avec un geste terrible, j’ai particulièrement affaire à monsieur, et je commencerai. Je le désire, je le veux ! C’était la première fois que d’Artagnan prononçait ce mot en parlant à ses amis. Jusque-là il s’était contenté de le penser. Porthos recula, Aramis mit son épée sous son bras, Athos demeura immobile dans l’angle obscur où il se tenait, non pas calme, comme le disait d’Artagnan, mais suffoqué, mais haletant. — Remettez votre épée au fourreau, chevalier, dit d’Artagnan à Aramis, monsieur pourrait croire à des intentions que vous n’avez pas. Puis se retournant vers Mordaunt : — Monsieur, je vous attends. |
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"Really!" said D’Artagnan, abandoning the attempt to burst open the panel after several ineffectual attempts, "Athos, I cannot imagine how you can talk to us in that way. You cannot understand the position we are in. In this kind of game, not to kill is to let one’s self be killed. This fox of a fellow will be sending us a hundred iron-sided beasts who will pick us off like sparrows in this place. Come, come, we must be off. If we stay here five minutes more there’s an end of us." "Yes, you are right." |
— En vérité, répondit d’Artagnan en haussant les épaules et en abandonnant la porte, qui, décidément, ne voulait pas s’ouvrir, vous baissez, Athos ! Comment pouvez-vous dire des choses pareilles à des gens comme nous, mordioux ! Vous ne comprenez donc pas la position ? — Quoi donc ? quelle situation ? demanda Porthos. — À ce jeu-là, quiconque ne tue pas est tué, reprit d’Artagnan. Voyons maintenant, mon cher, entre-t-il dans vos jérémiades expiatoires que M. Mordaunt nous sacrifie à sa piété filiale ? Si c’est votre avis, dites-le franchement. — Oh ! d’Artagnan, mon ami ! — C’est qu’en vérité, c’est pitié que de voir les choses à ce point de vue ! Le misérable va nous envoyer cent côtes de fer qui nous pileront comme grains dans ce mortier de M. Cromwell. Allons ! allons ! en route ! si nous demeurons cinq minutes seulement ici, c’est fait de nous. — Oui, vous avez raison, en route ! reprirent Athos et Aramis. |
[Edit: it looks as if it *is* only specific sections affected, or at least affected to this degree. But the main effect, as with "The Phantom of the Opera", is to eliminate characterisation in what is presumably the name of advancing the plot in broader strokes more quickly...]
no subject